21/02/2013

CONSTRUCTION

Après le splendide défilé Fendi pour l'hiver prochain, censé 'relire la fourrure' selon Karl, certains se demandent certainement comment ce genre de chef d'oeuvre a bien pu voir le jour. Pour faire le même à la maison, le Credo de la Fourrure (notre nom en français, cqfd) vous livre le secret, le dessous des doublures de soie.


Tout commence naturellement par des pelleteries, si possible pas tachées de sang comme le prétendent nos amis les FBB. En l'occurence sur ce modèle, du vison rasé et lustré. Les pelleteries sont d'abord clouées pour les assouplir puis coupées selon la forme du patron. 
Sur ce manteau, les pelleteries sont traitées en pleine peau, par opposition aux allonges qui consistent à étendre en longueur une peau. 
Les bandes de fourrure orange et blanches n'ont pas été assemblées en un seul coup, je vous rassure! Essayez un peu de coudre en tournant des bandelettes de vison rasé de 3 cm de large, on en reparle haha! 

Bref, les pelleteries assemblées, la pièce finale est clouée à nouveau. Reste toute la finition, à savoir le padouage sur les bords du manteau pour le consolider, le toilage et le percalinage pour l'épaisseur et la chaleur. Car ce n'est pas tant le poil qui tient chaud mais ce qu'il y a derrière. 

C'était la petite minute technico artisanale, il y en aura d'autre, keep in touch!